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jeu. 22 sept. 2016 20H00
SCOPITONE

Batuk - Dollkraut - Nidia Minaj - December

Le Pôle étudiant

Terminé
Le pôle étudiant
20h - 2h00
Organisateur : Le Pôle Etudiant & Stereolux

Batuk (AFR SUD) - LIVE - 23h

Quand deux producteurs de Johannesburg (dont le déjà célèbre Spoek Mathambo) s’allient pour créer un collectif protéiforme où tout le monde a son mot à dire, ça sent la bonne idée à plein nez. Batuk, porté par la voix de la chanteuse Manteiga, absorbe la langue portugaise et les influences des pays d’Afrique lusophone, pour un résultat aussi dur à qualifier que stimulant.

Une trance house afro, un peu kuduro et kwaito mais pas trop, mais surtout
100 % ouverte : Batuk, comme son nom l'indique, est un joyeux raout gorgé des influences de toute la pointe sud de l'Afrique.

Dollkraut (NL) - LIVE - 21h

Le Néerlandais Pascal Pinkert possède quelque chose que peu de producteurs de musique électronique arrivent même à effleurer : un supplément d’âme. Son projet Dollkraut, dont le nom traduit d’emblée son affection pour le krautrock, possède les clés du temps et ne sonnera jamais parfaitement juste dans son époque, mais sera toujours trop moderne pour être taxé d’anachronique.

Sa disco-house teintée de pop synthétique des 70’s et aux lignes de basse habitées, lancinantes et hypnotiques serait la bande-son parfaite d’un dancefloor en 2042 ! On va voir pour vérifier ?

Nidia Minaj (PT) - LIVE - 22h

Oui, le kuduro bouge encore, et même plus que jamais. Cette musique au destin sinueux, influencée par le semba congolais et la Miami bass, amenée d’Afrique vers le Portugal par les enfants d’immigrés d’Angola ou du Mozambique, avait jusqu’ici un porte-drapeau : Buraka Som Sistema. Nidia Minaj, apparue en 2014 avec un album hallucinant (Estudio Da Mana), a tout pour reprendre le flambeau. Ses morceaux frénétiques, bricolés avec instinct, sont aussi fiévreux qu’ambitieux.

De la musique pour possédés des dancefloors !

December aka Tomas More (FR - DJ set / Blackest Ever Black – In Paradisum) - 00h

Que vous l'ayez croisé sur Correspondant, Items & Things, Get The Curse ou Odd Frequencies, vous avez forcément imprimé le nom de Tomas More à la surface de votre conscience. Le producteur parisien, qui a fait ses armes à Londres à la fin des années 2000, est aujourd'hui considéré – à raison – comme l'un des noms les plus solides et excitants de la scène electro de la capitale, aux côtés du crew Antinote ou de In Paradisum.

Il faudra désormais retenir celui de December, alter ego auquel il a donné naissance en toute discrétion, le temps d'un maxi rêche et sinueux. Un side project qui offre un côté encore plus cru et radical à son electro au parfum de new wave, puissante et sombre.