Logo Stereolux
mer. 17 oct. 2018 20H00

Arthur H + David Assaraf

Terminé
Tarif sur place : Exonéré 0€ | Structure relais 4€ | Guichet 26€
Présence du foodtruck Beurre sucre sur la terrasse
STEREOLUX Salle Maxi ne_pas_afficher
Placement selon catégories
Organisateur : Stereolux

Presque 30 ans et dix albums, la carrière d’Arthur H est un roc dans le paysage français. Son manifeste pour une utopie artistique et la résistance à tout formatage commercial mérite notre respect. C’est intime et poétique. Beau, simplement.

Arthur H (Fr)

Il dit de son (dixième et double) album qu'il s'agit d'une « utopie passéiste » – une forme de résistance poétique aux diktats esthétiques et comportementaux (et de rappeler par la même occasion qu'un album est, au même titre qu'un tableau ou un roman, une œuvre construite, cohérente et irréductible, non le simple amoncellement de singles commercialement calibrés, n'en déplaise aux modernes philistins). Amour chien fou est donc une réponse, cinglante autant qu'amusée, au formatage qui, trop souvent mais indéniablement, tient lieu d'horizon culturel. S'il n'est pas un manifeste, Amour chien fou, constitué d'une part de ballades, d'autre part de morceaux « dansants », contient son lot de nouveautés – la plus patente étant qu' Arthur H chante. Si, si – un vrai chant, posé, ferme et affirmé, non plus seulement le phrasé rocailleux et tremblé auquel il nous avait habitués et qui participait pour beaucoup de l'ensorcellement mélodique de ses compositions : nouveau travail sur l'intime donc, jeu de funambule à la mesure d'une ambition artistique jamais démentie. C'est, pour le toujours jeune trublion, un nouvel H d'or.

David Assaraf (Fr)

Ce pianiste, auteur compositeur interprète est un électron libre. Il y a chez David Assaraf un art du contraste qui ravit l’auditeur. Au fil de ses chansons aigres-douces, il fait preuve d’un cynisme pertinent et d’une sacrée aisance dans le deuxième degré. La mort joue souvent les trouble-fêtes, s’inscrit en trompe l’œil. Elle n’est jamais pesante. Pourquoi ? Parce qu’il insuffle à ses chansons, de sa voix grave et langoureuse, une sacrée gueule d’atmosphère... avec une sorte d’élégance qu’on ne saurait décrire.