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A 20 ans, la jeune londonienne chanteuse et poétesse est devenue un phénomène générationnel. Entre néo-soul, trip hop, folk et pop, elle se fait la voix des esseulé·es, de la douleur des autres, avec une sensibilité qui embellit et adoucit. Un baume.
Arlo Parks (GB)
Les philosophes appellent cela le Zeitgeist, les autres simplement « l'air du temps », cette propension intuitive à capter, par la combinaison d'images, de valeurs, de comportements, l'ambiance d'une époque. La jeune Londonienne, qui se réclame également poétesse, réussit le tour de force d'accrocher, en quelques EPs très remarqués et un premier album (Collapsed in Sunbeams, titre emprunté à Zadie Smith), ce fameux air du temps, à l'aide de petites histoires qui disent la mélancolie, le désarroi, l'ennui post-adolescents, mais qui n'hésitent pas non plus à aborder de front le genre, la sexualité, l'addiction...
Une parole ouverte, qui prône l'ouverture et privilégie l'émotion, sans emphase, mais avec une réelle empathie ; une voix suave et étrangement réconfortante ; une musique (commodément rangée sous l'étiquette « néosoul ») détendue et chaleureuse...
Yndi (Fr)
Yndi Da Silva est une compositrice, interprète et productrice franco-brésilienne. Elle a abandonné son alter-ego Dream Koala et ses compositions expérimentales inspirées par les odyssées spatiales. Dorénavant, elle célèbre ses origines brésiliennes et se réapproprie la bossa nova en oscillant sans cesse entre le français et le portugais. Une transition où elle imagine une chanson contemporaine où se succèdent onirisme, fureur et saudade, au plus loin des clichés.
