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mar. 05 nov. 2019 20H00

Altin Gün • Jon Spencer & the Hitmakers + Mikaell Peels

Terminé
Tarif sur place : Exonéré 0€ | Structure relais 4€ | Guichet 21€
STEREOLUX Salle Maxi Debout - assis non garanti
Placement libre debout/assis non garanti
Organisateur : Stereolux

D’un côté les Hollando-turcs d’Altin Gün, célébrant la scène alternative d'Istanbul des années 60 et 70 entre groove-funk traditionnel, rock psyché et pop hallucinée, de l’autre l’exploseur de blues new-yorkais en solo, Jon Spencer, incarnation du rockeur sexuel et sauvage pour un plateau rock immanquable !

Altin Gün (TR/NL)

Istanbul est à l'image de la musique du sextet : à cheval entre deux mondes, elle est la dépositaire de multiples héritages, le point de convergence entre l'Est et l'Ouest, le rendez-vous de tous les métissages. Le groupe turco-néerlandais reprend à son compte cette particularité musico-géographique de la scène folk psyché stambouliote des 70s qui, aux éléments de musique traditionnelle turque, mêlait des sonorités résolument pop-rock. Les compositions d'Altin Gün ne procèdent pas autrement : une fusion de l'ancien et du moderne aux accents hallucinatoires, jouissive dans sa spontanéité et le plaisir de jouer que l'on y décèle, et qui sait être innovante sans cesser d'être respectueuse – le tout agrémenté d'un groove imparable. On, le premier album d'Altin Gün, avait mis le feu aux poudres ; Gece se charge se proclamer son âge d'or.

 

  

Jon Spencer & the Hitmakers (US)

Le chef de meute se fait loup solitaire. C'est sans les pistoleros et autres gens de corde(s) de Boss Hog ou du Blues Explosion que Jon « don't fuck with me » Spencer sort du bois. Un premier album solo donc (sobrement intitulé Spencer Sings The Hits), pour celui qui, en trois décennies de maraude musicale, a accumulé albums et collaborations en tout genre, avalé les scènes du monde entier et leur public avec, hurlé la sauvagerie du rock, la noblesse du blues, avec cette classe âpre et fauve qui éclabousse autant que les litres de sueur et de fiel balancé à la tronche de son auditoire hypnotisé, hagard de plaisir et de ferveur sexuelle. Flanqué d'un Moog et d'une batterie, Mr Spencer, mâle alpha du garage sale et mal élevé, paraît plus décontracté qu'à l'affût – mais bien fol celui qui s'y laisserait prendre : les stridences sont des morsures, les reverbs des hurlements, le poil se hérisse et l'oreille se tend à chaque feulement de l'animal new-yorkais. Jon Spencer homini lupus.

Mikaell Peels (Nantes)

Mikaell Peels t’emmène dans le désert à bord de sa très grosse cylindrée, nourrie par un son poisseux, lourd et rageur. Conduisant leur musique en direction des ténèbres, ils font rugir les guitares qui déferlent en avalanches. Entre un Black Angels et un Brian Jonestown Massacre, le quatuor joue une musique à écouter très fort sur une highway américaine. Mais cela marche tout aussi bien sur le périph nantais !