Aldous Harding
+ LAURA JEAN
L’équilibre unique entre son folk épuré et ses voix multiples donne un côté excentrique à ses chansons d’amour mélancoliques et ténébreuses. Une sensibilité et une forme de versatilité qui rend la Néo-Zélandaise fascinante et bouleversante.
Aldous Harding (NZ)
Quelque chose de dépouillé, sombre, désolé et puissant pourtant ; quelque chose d'une voix murmurante, susurrée de confidences amoureuses, d'une voix grave, gamine soudain, confiante, voilée, avec des percées vives comme autant d'éclairs ; quelque chose également d'inasservi, d'inassouvi et de fantasque dans les inattendus mélodiques et les écarts vocaux, dans son image même, dont elle aime à jouer avec une très sérieuse drôlerie – et nous de songer, dans un autre registre musical, à Kate Bush... : c'est toute la personnalité à vif, l'excitable sensibilité de la Néo-Zélandaise (fille d'une autre chanteuse folk, Lorina Harding) qui transparaît, émulsionne et déborde dans ses compositions, comme autant d'ardeurs d'une âme en vie terriblement.