J’AI TESTÉ : LA SOIRÉE D’OUVERTURE DU FESTIVAL FUMETTI

Pour fêter la dernière édition du festival Fumetti début juillet 2016, Stereolux s’est associé à Maison Fumetti pour organiser son premier dessinathlon vendredi 24 juin. Le principe ? Deux équipes, composées de dessinateurs chevronnés et du public, s'affrontent autour de 10 épreuves de dessin. Kim, membre de The Crew, revient pour nous sur ces deux heures passées dans une ambiance à la fois festive et créative.

Il est déjà 20 heures, et la foule ne progresse que timidement suite à l'ouverture des portes. Qu'à cela ne tienne, cela laisse tout le temps aux dessinateurs et à la Djette de la soirée de s'installer et de prendre leurs aises. En attendant, le public admire les croquis de concerts passés à Stereolux accrochés le long du hall, ceux de l'exposition Papiers Sonores.

L'attroupement autour de la scène est de plus en plus massif à mesure que les préparatifs s'achèvent. Les plus audacieux ont sorti perruques colorées et lunettes de soleil farfelues pour l'occasion. Car il ne faut pas s'y tromper : on vient pour dessiner, admirer les oeuvres ET s'amuser !

Une compétition participative…

Rythmées par les commentaires des arbitres et du juge, l'équipe orange et l'équipe bleue s'affrontent par dessins interposés. Et on peut dire que les membres de la maison Fumetti ne manquent pas d'imagination quant au choix des épreuves : dessiner une fresque narrative autour des aventures de "Roger la poire" ou du thème "A la fraîche au camping", réaliser un autoportrait sur le dos d'une personne en train de danser, mimer les paroles d'une chanson que les dessinateurs doivent retranscrire en images...

Le public est le moteur de l'événement : c'est lui qui soumet ses idées, qui soutient les dessinateurs officiels de chaque équipe, et qui dégaine le stylo pour en découdre avec l'adversaire. Ils acclament leur camp respectif lors des votes, ou encore montent sur scène pour faire le show pendant que les artistes du staff de Fumetti réalisent leurs oeuvres.

...où règne une ambiance festive et bon enfant

Car s'il y a bien une chose que les organisateurs semblent aimer autant que le crayon, c'est bien la danse. Elle accompagne les équipes durant leur travail, puis devient une thématique à part entière pour deux des fresques créées ce soir là.

Les arbitres et les représentants de chaque équipe vannent leurs adversaires, crient au scandale quand l'autre camp représente un certain attribut masculin... Tout en minimisant les écarts de leurs propres co-équipiers bien sûr.

Tout cela donne une ambiance à la fois joyeuse et légèrement chaotique : le regard oscille sans cesse entre les trémoussements du public, la scène, et les écrans géants disposés de part et d'autre de la salle. Les épreuves s'enchaînent à un rythme soutenu, et l'on finit même par se perdre un peu ("L'épreuve 7, déjà ?").

Ce qui est sûr en tous cas, c'est que le spectateur n'a pas le temps de s'ennuyer ! Peut-être parce qu'il n'en est plus vraiment un !?

Par Kim