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Electrons Libres : 3 questions à Florelle Pacot

Arts numériques Publié le 13/06/2017

Quelle est l'intention de départ de ton installation The Road Furrow ? 
L’installation The Road Furrow, je l’imagine comme une pièce double qui joue sur la perception des sens et une dualité entre milieu enfermé et milieu ouvert à l’infini. Il s’agit d’une tentative, pas le biais d’une machine, de créer l’illusion d’un paysage routier, comme si on le regardait depuis la vitre d’une voiture. Il y a une rencontre entre un « petit théâtre » et le paysage qu’il évoque à l’écran dans ce travail. Comment recréer la vision d'un espace infini, artificiellement, avec les technologies d’aujourd’hui ?

Quelle est ton approche de l'art numérique et comment évolue cette discipline d'après toi ? 
Les arts numériques sont une forme d’expression artistique contemporaine qui utilise les technologies d’aujourd’hui pour exprimer une sensibilité. Il y a de plus en plus de personnes qui peuvent avoir accès à du matériel peu couteux, afin de diriger les technologies vers une recherche créative artistique. Les arts numériques utilisent des connaissances scientifiques au service d’une émotion, et en tant que plasticienne, je suis d’abord dans l’émotion avant d’être dans les technologies. J’ai d’abord une formation de peintre. Du coup, j’ai une approche très empirique de l’univers numérique que j’ai dirigé vers une illusion cinématographique pour cette installation.

Cette soirée s'appelle "Electrons libres", qu'est-ce que cela t'évoque ?
« Electrons libres », ça m’évoque les possibilités de chacun-e de s’emparer de ce qui l’entoure afin de surprendre, créer de l’émotion tout en sortant des sentiers battus. Cela permet à celles et ceux qui n’ont pas de formation d’ingénieur de se dire « moi aussi je peux le faire ». Ce format d'événement peut « casser l’image » d’une technologie inaccessible et encourager des profils comme le mien à s’exprimer.

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