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ven. 10 févr. 2017 20H30
LES NUITS DE L’ALLIGATOR

Les Nuits de L’Alligator : Boss Hog + The Sore Losers + Guadalupe Plata

Terminé
Tarif sur place : Exonéré 0€ | Guichet 19€
Profitez du forfait 2 jours
STEREOLUX Salle Micro Debout
Organisateur : Stereolux

Boss Hog (Usa)

Ça commence en 1989 avec un concert à l'arrache et assez dingue au BCGB's. Depuis, ils ne se lâchent plus et forment LE couple rock, sauvage et charismatique en diable. Jon Spencer, sans son gang du Blues Explosion, et Cristina Martinez, ancienne chanteuse et guitariste de Pussy Galore, ont monté Boss Hog parce qu'il était écrit dans les arcanes du rock qu'il devait en être ainsi (et ce, en dépit d'un line-up fluctuant, dû à des caractères pour le moins trempés – mais ça, c'est aussi un signe). Boss Hog, c'est l'envie plutôt que le besoin, l'instinct plutôt que la raison ; c'est les déhanchements lascifs et les coups de sang ; c'est sale, furieux et lubrique, c'est du punk-blues rugueux et incandescent. C'est le groupe qui nous fait nous rappeler que le rock, ça se passe essentiellement au niveau du bas-ventre. Leur retour après pratiquement 15 ans de pause est un évènement !!!!

The Sore Losers (Bel)

Le rock, c'est quand même ce qu'on a fait de mieux depuis un bail pour s'éclater, boire des verres jusqu'à plus soif et, éventuellement, chopper un(e) minet/minette à la fin d'un concert. Le rock, c'est encore meilleur quand il fricote et roule des galoches au roll dans l'arrière-salle suintante d'un bar borgne, phéromones au niveau d'alerte maximal, appel des nuits libidineuses et des petits matins chancelants. Le rock est essentiellement une question de sueur, de cuir et de stupre. Et de ce côté-là, The Sore Losers, quatuor jeune et belge, ne déroge pas à la règle : dignes enfants du rock, celui des 70's, hargneux, classe et sexy, ces quatre-là dépotent en toute désinvolture, fourragent leurs fûts et guitares avec la hargne inébranlable des Stooges, l'héroïsme du Zeppelin, les envolées de Pink Floyd. À ce titre, Skydogs, troisième album du groupe, fait figure de traité rock : court, direct, efficace. Il est temps de ranger The Sore Losers parmi les nouveaux gardiens du temple, entre Birth of Joy et autres Datsuns. Et d'aller commander une autre bière au bar.

Guadalupe Plata (Esp)

Prenez du blues et du punk, saupoudrez de rockabilly, de flamenco, de western spaghetti et de jazz, passez le tout à la moulinette d’un chant hurlant et d’une guitare slide et vous obtenez Guadalupe Plata, un trio espagnol qui sonne comme du Jon Spencer copulant avec Os Mutantes dans un décor de Roberto Rodriguez !
Originaires d’Ubeda, une petite ville poussiéreuse du sud de l’Espagne, leur delta-blues andalou respire la malédiction vaudou, et dégage un son tribal venu d’une autre époque. Pour leurs premières dates françaises, laissez-les vous guider dans un voyage psychédélique vers l’enfer.